Review : 28 jours plus tard
Ce film d'horreur classé 16 et + laisse vraiment à réfléchir.
L'histoire tourne autour de Jim, un courtier à vélo, qui se réveille d'un coma de 28 jours. À son réveil, l'hôpital est vide, toutes les ambulances sont dans le stationnement. Il commence à se poser des questions et décide de sortir dehors. Il y a personne dans Londres, la ville est désertée. Il retrouve un journal ayant comme page titre : L'ordre d'évacuation est donnée, les militaires ordonnent de tirer pour tuer
Un virus inconnu se répand en Angleterre à une vitesse inégalée. les contaminés deviennent bestiaux et infectent les autres humains par le contact du sang. S'ils n'infectent pas, ils tuent. Ils se déplacent aléatoirement et sont pourvus d'une force difficile à vaincre. Lorsqu'une personne devient infectée, les non infectés ont entre 10 et 20 secondes pour la tuer.
Cette problématique mène à plusieurs questions qui deviennent la quête des personnages principaux. L'attachement à une personne semble impossible, puisque à tout moment tu risques d'être pris pour la tuer. Pourquoi est-ce que l'on essaye de survivre, qu'est-ce qui fait que nous continuons à nous battre?
J'ai bien apprécié le film, même s'il est très lourd à regarder. Pas recommandé si c'est pour un petit vendredi soir tranquille.. il risque de vous trotter dans la tête toute la nuit!
Dernière modification le 25/02/2004 @ 17:26 par Drizzt
Écrit le: 06/12/2003 @ 18:35
J'ai aussi vu ce film mais ça fait déjà un petit bout.
J'ai aimé mais je suis quand même resté sur ma faim et je m'attendais à un peu plus que ça.
J'ai trouvé le scénario très américain. Le but de nos personnages principaux est de se sauver des je-ne-sais-pas-combien-de-millions de zombies qui courent partout.
Pour ce qui est des personnages, on pouvait s'attendre à beaucoup de Danny Boyle, le réalisateur de Trainspotting qui avait su, malgré le style très particulier des personnages, créer un attachement très fort entre le téléspectateur et les personnages.
Ce n'est pas le cas de 28 days later qui, selon moi, a des personnages plus froid, plus distant. En fait, y'a un gars cool, une fille cute, un vieux, une fillette et d'autre monde pas rapport. C'est pas très difficile de deviner qui va survivre à la fin...
Je ne sais pas si c'est dans le talent des acteurs que ça se joue ou si c'est dans la réalisation mais toujours est-il que j'ai été déçu.
Comme Drizzt le dit, deux (ou peut-être trois) problématique sont soulevée pendant le film :
1 - À quoi ça sert de se battre pour survivre si c'est pour vivre dans de telles conditions ?
2 - Est-ce que c'est mieux de ne pas s'attacher à personne considérant qu'on peut à tout moment devoir la tuer ?
3 - Et la progéniture dans tout ça ?
Je trouve que Boyle avait un excellent sujet et de grandes portes ouvertes pour développer des sujets très intéressant mais le style américanisé à la Resident Evil a, selon moi, gâcher le film. Évidemment, il s'agit là d'une opinion et bien sur d'autre personnes ont surement apprécié les zombies pas fin qui courent partout...
Mais bon, une critique ne peut pas être totalement négative pour un film quand même intéressant et je ne voudrait pas clore sur une telle note. En fait, comme je l'ai dis en introduction, j'ai tout de même aimé le film.
Même si j'ai été déçu du manque de profondeur, toujours est-il que le sujet est levé et peut mené à un questionnement intéressant même si on est pas entouré de zombie...
C'est facilement transposable dans la vie de tous les jours. Par exemple, on peut s'attacher a beaucoup de personnes dans notre vie sans avoir à craindre de les tuer alors qu'ils sont devenus zombie (du moins j'espère...) Mais il est facile de penser aux amis et connaissances que l'on avait il y a cinq ans et que l'on a plus : qui a abandonné qui ? Finalement, on préfère ne pas trop y penser...
Dernière modification le 06/12/2003 @ 21:22