Les négociations, ça se termine avant Noël
Selon cet article de CyberPresse, Monique Jérome-Forget aurait brandit, plus ou moins discrètement, la menace d'une loi spéciale si la convention collective n'est pas réglée avant Noël.
Puisque l'écart entre bien des syndicats et le gouvernement est énorme, il serait bien possible que cette possibilité arrive. Le gouvernement donnerait donc des augmentations de salaires de 8 % sur six ans (2,1 milliards). Un gel pour les deux premières années de la convention collective, puis des hausses de 2 % par année pendant quatre ans. Si le gouvernement va de l'avant, la loi d'exception respecterait les ententes sur les clauses normatives conclues jusqu'à maintenant. Mais les conditions de travail des employés qui ne détiennent pas de telles ententes avant Noël seraient décrétées par Québec.
Les demandes du front commun FTQ-CSN s'élèvent à 13,5 % sur cinq ans et demi, excluant l'équité salariale. La CSQ, le SFPQ et le SPGQ réclament quant à eux 12,5 % sur six ans, sans compter l'équité.
M. Massé, président de la FTQ, a même proposé d'envoyer à la présidente du Conseil du Trésor quelques dindes dès aujourd'hui, pour la faire «patienter».